Hello !
Hier, une armée Carthaginoise menée par le suffète HANSNIBAL MULLER ( moi même ) a affronté
une armée de la République Romaine commandée par le consul GAIUS CARAMANUS ( Gondhir ).
L'affrontement a eu lieu en suivant la règle DBM.
Si vous voulez consulter les listes d'armées respectives, elles sont incluses dans le topic précédent.
Nous sommes en 212 avant J-C, en Campanie, riche province au sud de Rome, quatre ans après le
désastre de Cannes. Le sénateur GAIUS CARAMANUS s'est fait fort de mater ce chef barbare qui rôde
en Italie depuis des années. Il a été nommé Consul par le sénat et, à la tête de son armée consulaire,
il a marché résolument sur Capoue. Mais l'unique oeil du chef Punique lui a suffit pour déjouer cette
offensive et intercepter le suffisant Romain à cinquante mille de Capoue.
Le jour de la bataille, les augures ( les dés... ) ont décidé que HANSNIBAL serait l'attaquant.
Après avoir installé leurs camps respectifs, les deux armées se déploient,
puis la bataille commence par une avancée des barbares Puniques.
Voici les positions à l'issu du premier tour :
A ma droite et au centre.
J'ai fait une grosse erreur de déploiement. L'infanterie lourde Libyenne du corps central ( X ) est du
mauvais côté de la masse d'infanterie Gauloise. C'était à l'infanterie lourde Libyenne du corps de
droite de couvrir ce flanc. Du coup elle est en arrière et ne serviras à rien dans la bataille.
Les cavaliers légers Numides et les frondeurs Baléares de ma droite foncent en avant pour fixer l'ennemi
Romain.
A ma gauche.
Là aussi j'ai fait une erreur de déploiement. Les cavaliers légers Numides ( x ) auraient du se trouver
à l'extrémité de ma ligne et non pas proche de mon centre, afin d'exploiter au plus tôt leur
mobilité supérieure.
Pour autant mon aile de cavalerie, bien supérieure à celle des Romains qui lui fait face, fonce
le plus rapidement possible.
Les positions Romaine, de leur droite à leur gauche, sont les suivantes.
Ce déploiement est cohérent et prudent, en protégeant les flancs, et comporte même une embuscade.
Voici la situation quelques tours plus tard, de ma gauche à ma droite.
A ma gauche, grâce à leur mobilité, j'ai pu redéployer mes cavaliers légers Numides. Ma cavalerie Ibère a
engagé la cavalerie Latine, qui a déjà subit des pertes ( x ). Mes cavaliers Gaulois ont engagé la ligne des
légions, et ont pu chasser les velès et archers Crétois, mais ont subit des pertes à la suite de la contre attaque
des hastati. Le corps de cavalerie Latin ne tiendras pas longtemps et sera démoralisé. Pour autant, ma
cavalerie n'aura pas le temps de se réorganiser pour attaquer le flanc des légions.
Au centre, mes javeliniers Maures et Numides sont allé de l'avant, afin de retarder l'avance des légions,
avec succès.
A ma droite, j'ai lancé la masse de mon infanterie Ligure à l'attaque de la colline escarpée, afin de tourner la ligne
Romaine. Mais celle-ci est défendue par une embuscade de velès Latins. Malgré leur petit nombre et des pertes ( X )
ces derniers vont tenir bon, et m'empêcher de tourner la ligne ennemie. Ils seront soutenus par les mercenaires
Gaulois au service de Rome ( les sales traîtres ! ) et, même si la majorité sera passée au fil de l'épée, ils élimineront
la moitié de mes Ligures. Pendant ce temps, mes frondeurs Baléares auront retardé avec succès la ligne Romaine.
Le moral de mon aile droite commenceras à vaciller, sans qu'elle arrive à causer assez de pertes à l'aile gauche Romaine
pour la mettre en fuite. C'est pourquoi je vais décider d'engager l'infanterie de mon centre contre celle de la gauche
Romaine pour lui porter un coup de grâce. Mon infanterie lourde Libyenne n'étant pas en position, c'est mon infanterie
Gauloise fidèle qui devras charger des hastati et des triarii Romains, juste devant du Consul GAIUS CARAMANUS.
C'est une attaque risquée, mais qui réussit grâce à la furia gallica ! Les pertes infligées démoraliseront la gauche
Romaine. La droite Romaine étant déjà démoralisée, c'est toute l'armée consulaire qui tourneras les talons pour prendre
la fuite, ne souhaitant pas vivre l'expérience de leurs compatriotes exterminés à Cannes.
Loué soit Astarté, loué soit Ba'al Hammon, loué soit Tanit !
HANSNIBAL MULLER, suffète.