yul
Messages : 4466 Date d'inscription : 21/01/2013 Localisation : là-bas
| Sujet: Lion Rampant: couez angloys contre bons françois Jeu 28 Jan - 22:08 | |
| bataille à 36 pts. Durée: 1h30. 114 figurines. Résumé objectif de la bataille: Jérosme le Preux (dit aussi dans certaines chroniques Le Magnifique), vicomte de Pins, déploie sa gendarmerie et ses archers d'ordonnance à cheval sur son flanc gauche, et ses mercenaires suisses, plus des arbalétriers et des arquebusiers en appui, sur son flanc droit. En face, William le Fourbe (hou !), duc de Carman, déploie ses longbows sur son flanc droit (un classique: le français sort sa cavalerie ? mettons-lui donc des archers en face ! tellement prévisible), et sa masse de men at arms sur son flanc gauche, face aux suisses. Après une phase d'approche très précautionneuse (ben oui, les archers, hein, on se souvient encore de Crécy et d'Azincourt), les archers d'ordonnance accomplissent leur mission en infligeant une seule perte à une des deux unités d'archers anglais, mais suffisante pour les faire fuir ! La chevalerie peut donc se déchaîner, et malgré les pertes subies nettoie ce flanc. Les archers d'ordonnance et une unité de gens d'armes fuient quand même sous la volée de flèches, mais les gens d'armes du général français essuient quant à eux assez peu de pertes, conservant ainsi tout leur potentiel de violence médiévale. Sur l'autre flanc, la chevalerie pédestre anglaise (oui c'est bizarre comme concept, mais c'est anglais, me demandez pas), taille en pièces les mercenaires suisses qui vendent cependant chèrement leur peau, et qui ne sauront donc jamais que leur solde avait été perdue au jeu la veille dans une obscure taverne. Les arbalétriers, placés initialement trop loin, arrivent en petite foulée, et infligent des pertes conséquentes. Les arquebusiers ne servent quant à eux à rien à part donner un air festif à la mêlée, mais c'est une arme expérimentale toute récente, on leur pardonne. Les survivants parmi les chevaliers français sont maintenant libres de se retourner contre les hommes d'armes anglais pris comme des lapins de garenne au milieu de la pampa. Sentant la bataille perdue, le général anglais décide de jouer quitte ou double, et provoque en duel le général français, qui accepte conformément au code de l'honneur et pour ne pas paraître lâche devant ses troupes. Celui qui l'emportera provoquera dans l'armée adverse un test de moral général. Les deux généraux se retrouvent à mi-chemin de leurs unités respectives. Une prise de lutte très peu chevaleresque, sur la nature de laquelle on ne s'étendra pas et qui ne sera donc mentionnée dans aucune chronique, permet au général français de mettre à terre son adversaire et de sortir sa dague dans le but de l'enfoncer dans la visière de l'anglais désemparé (le combat avec des armures de plate quasi impénétrables, ça finit souvent comme ça, en fait). Le général anglais crie "rançon !". Fin de la bataille. Les enluminures de cette glorieuse victoire française: | |
|