DBM Caraman 30/08/18

Hier après midi, françois et moi nous sommes à nouveau affronté.

Il jouait "Chevaliers Teutoniques", je jouais "Communal Italian".

Les listes étaient sensiblement les mêmes que la dernière fois.

Je ferai un débrief un peu plus poussé ce soir ou demain.
Toutefois, sachez que j'ai réussit à vaincre l'horrible teuton au terme d'une partie acharnée, ou la victoire s'est joué en deux trois jets de dés ^^

Lol vous etes vraiment a fond sur les parties

5 parties en 5 semaines ^^
Je dois avouer qu'il y a bien longtemps que je ne prenais plus autant de plaisir à jouer et je pense que c'est réciproque pour françois.

Bon les gars je suis sur le depart. Lundi rentree des classes et ensuite bordeaux 11 mois. J espere qu on pourra 1 soir ce caler 1 truc.
Bonne partie
Bizloups

Bon courage et bonne chance

Si tu as toujours tes "later hungarian" fait nous signe dès que tu repasses par la vraie ville ^^

Petit résumé de la partie.

François est l'agresseur (bon avec 4 en agressivité c'est presque systématique).
Il a beaucoup de cavalerie légère et pas moi, je décide que le combat aurait lieu dans un endroit couverte de décors. Les dés sont contre moi, il y a plein de décors mais TOUS de mon côté, rien du sien, il va pouvoir manœuvrer tranquille...zut.

Ses premiers jets de PIP sont superbes, il aligne les 6 et les 5. IL peut lancer les grandes manœuvres. Une chance mais qui finalement lui causera du tort dur la fin. En effet, quand tu as des surplus de points d'activation, tu te lances dans des mouvements compliqués, mais dès que les dés ne suivent plus, tu te retrouves dans la mouise ^^

Mes archers vont couvrir mon centre. Mes lanciers seront sur leur gauche, et mes Wwg(x) sur le flanc droit avec mes auxillaires dans les décors.
Ma chevalerie flanque des deux côtés mes lanciers pour pouvoir les déborder lorsque cela sera nécessaire (j'ai laissé l'espace pour pouvoir les déployer).
François dispose tous ces chevaliers face à mes lanciers, ils sont soutenu pour une dizaine de Lh(O) (cavaliers légers).
Son centre est tenu pour ses lanciers et ses archers, et face à mes Wwg(x), il dispose son second corps de cavalerie (lh(f) et le sub general kn(s) + auxiliaires).


to be continued...

Il voit le point faible de ma ligne, c'est mon côté droit. Les Wwg(x) c'est solide mais très difficilement manoeuvrable.
Il fonce avec ses LH et son général, et passe dans ma ligne. Je fais appel à toutes mes réserves et c'est mes Hordes qui viennent colmater la brèche et qui repoussent/bloquent l'envahisseur (premier tournant).
Au centre et à gauche, les LH teutoniques m'empêchnte de progresser comme je le souhaite mais je préserve ma ligne ( LA LIGNE !!! )
Il finit par charger avec ses chevaliers, je lâche mes chevaliers irréguliers pendant que mes réguliers se font tailler en pièce par ses archers (remember Azincourt !).
Je suis au plus mal sur ma droite, je tente de tenir le plus longtemps possible, il faut que mes lanciers contactent ses archers.
Arrive le tour magique. Mes archers taillent en pièce ses lanciers (qui étaient en sous nombre il faut l'avouer) alors que mes lanciers contactent ses archers.
Résultat mon corps d'armée gauche par en déroute en même temps que son corps central.
Un corps partout, la victoire va se jouer sur mon aile droite.
J'ai déjà pris un ascendant, j'ai perdu 3 socles de Hd alors que lui c'est fait raser ses auxillaires par les miens.
Il me met une pression terrible. Si je perd 3 socles je déroute, s'il perd 2 socles, c'est lui.
Les dés sont avec moi, son corps d'armée craque et je remporte ma PREMIERE victoire sur François.

J'ai eu chaud ^^
Je dois aussi avouer que François m'a aussi donner 2 ou 3 conseils qui se sont révélés précieux pour la victoire, merci

Top bravo a ts les deux

C’est la deuxième bataille de la campagne Italienne de l’Ost Teutonique. Les chevaliers Germains voulaient s’emparer des saucisses de Toulouse, mais une erreur de navigation au débouché des cols Suisses les a conduits en Italie. Qu’importe, ils ont donc jeté leur dévolu sur le jambon de Parme.

Les dieux de la guerre sont capricieux, tout comme le fonctionnement des neurones, en tout cas les miens. En effet je n’avais pas de plan de bataille. J’ai longtemps hésité sur le placement de mes corps, optant finalement pour un déploiement trop convenu : infanterie en ligne au centre, cavalerie lourde en ligne à droite et troupes légères à gauche où se trouve le seul terrain difficile. Face à moi, la longue ligne Italienne n’as qu’un seul point faible, un trou attenant au terrain difficile à gauche. Malgré de bons jets de PIP lors des premiers tours, mes manœuvres sont  hésitantes et inefficaces. A droite je n’arrive pas a enfoncer la cavalerie légère Italienne ( 4 LH Inférieurs ) avec la mienne, pourtant supérieure ( 8 LH Ordinaires ). Mes Kn n’ont d’autre choix que de tenter une charge face à des Sp inférieurs, dont le succès n’est pas garanti.  A gauche je me laisse tenter et essai d’exploiter le trou dans la ligne ennemie, alors que mon corps sur cette aile manque de punch pour ce faire. Ce n’est pas un corps d’attaque. J’ai à peine une parité en troupes à pied légères, Ax et Ps, pour prendre un terrain difficile, alors qu’il faut une supériorité numérique pour ce faire. D’autre part, le trou est comblé par des Hd, et je n’ai que des LH pour les enfoncer. A 2 contre 2 face à ces Hordes sauvages de Contadini dopés au Chianti, ça ne passe pas. Au centre j’avance pour mettre de la pression en positionnant mes Sp face aux Bw ennemis et mes Bw face à des Kn. Mais mes Sp ne sont que quatre, et mes Bw seront bien proches de Sp ennemis. Je me retrouve à lancer ainsi trois attaques frontales simultanées, à gauche avec un corps dont ce n’est pas le rôle, au centre en infériorité marquée, et à droite une charge risquée. Cerise sur le gâteau, mes trois corps sont nettement séparés et ne peuvent pas se soutenir mutuellement. Tout cela concerne la partie stratégique de la bataille. Rien n’est bon et l’absence de plan initial se fait sentir clairement. Quelle que soit la qualité tactique dans l’exécution des attaques, la situation ne pourra être redressée. Logiquement, seule la moins mauvaise des attaques rencontre le succès, celle des Kn contre les Sp à droite, en démoralisant le corps ennemi qui lui est opposé. Mes deux autre corps sont démoralisés et c’est la défaite, même si à gauche mon général Kn avait traversé les Hd et s’approchait des bagages Italiens.

Mon adversaire Guillaume s’est déployé en une longue ligne barrant le champ de bataille, ce qui a annulé l’avantage de mobilité de mon armée. Il n’a laissé qu’un trou, qu’il aurait pu combler en plaçant différemment ses Warwagons. Je ne sais pas si c’étais un piège calculé, mais ça a fonctionné en tant que tel, puisque j’y perds un corps. Il n’a pas paniqué face à la Furia Teutonica, a su préserver longtemps ses LH, et a laissé mon centre s’engluer dans la masse pour le défaire finalement et obtenir la victoire. Bravo à lui.

Je ne suis donc pas invincible...

Et pour une fois, j’ai eu de bons dés. Comme quoi ce ne sont pas les dés qui gagnent à BDM !

Dans un autre post je vous parlerai d'initiative, de stratégie et de tactique dans une partie de DBM.


HANS MULLER, pas maudit pour une fois, mais du coup perdant.

Citation :

Je ne sais pas si c’étais un piège calculé, mais ça a fonctionné en tant que tel, puisque j’y perds un corps.

Je pourrais dire que c'était calculé, que c'était de la stratégie de haut vol mais en fait non...c'était juste une boulette facilement évitable en plus

François vaincu... à DBM !!! on va en faire un jour férié, qu'on appellera "le jour de la défaite de François à DBM", où l'on commémorera comment il fut enduit de honte en mangeant des pizzas et des charcuteries italiennes.